Tout savoir sur la réglementation des trottinettes, monoroues et draisiennes

EN BREF

  • Âge minimum : 14 ans pour circuler.
  • Vitesse maximale : 25 km/h pour les EDPM.
  • Voies autorisées : Pistes cyclables, routes à 50 km/h, aires piétonnes.
  • Usagers : Un seul passager par engin, amende de 135 € pour surcharge.
  • Assurance obligatoire : Couverture de responsabilité civile requise.
  • Objectif de sécurité : Respecter le Code de la route pour sécurité personnelle et des autres.
  • Draisiennes électriques : Catégorie L1e-B, soumise aux mêmes règles que les trottinettes.
  • Scooters pour PMR : Circulation à allure modérée, assimilés à des piétons.

La circulation des trottinettes électriques, monoroues et autres engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) est régie par le Code de la route. Plusieurs aspects sont à prendre en compte, notamment l’âge minimum requis pour circuler, qui est fixé à 14 ans, et la vitesse maximale autorisée de 25 km/h. Ces véhicules doivent principalement circuler sur les pistes cyclables et sont soumis à une assurance responsabilité civile pour couvrir d’éventuels dommages causés à autrui. Si le port du casque est recommandé, il n’est pas obligatoire, tandis que le gilet réfléchissant devient impératif dans des conditions de faible visibilité. Concernant les draisiennes, une nouvelle catégorie de cyclomobiles légers a été créée, permettant leur utilisation sous certaines conditions. Enfin, les scooters électriques pour personnes à mobilité réduite circulent à faible vitesse et doivent respecter des règles spécifiques.

Les engins de déplacement personnel motorisés, communément appelés EDPM, tels que les trottinettes électriques, monoroues, et draisiennes, ont conquis nos villes. Cependant, leur utilisation est encadrée par un cadre juridique strict. Cet article a pour but de détailler la réglementation qui régit leur circulation, les conditions d’utilisation ainsi que les obligations des usagers. Nous aborderons les questions essentielles comme l’âge minimum requis pour leur conduite, les vitesses autorisées, les voies de circulation, ainsi que les aspects liés à l’assurance et à la sécurité.

Les bases du cadre réglementaire

Le Code de la route régit la circulation des EDPM. Ce cadre juridique stipule de nombreuses règles afin de garantir la sécurité des usagers ainsi que celle des piétons.

Les trottinettes, monoroues et draisiennes font partie d’une catégorie plus large qui comprend aussi les gyropodes et les hoverboards. Les utilisateurs doivent se conformer aux réglementations mises en place pour éviter des amendes et garantir une cohabitation harmonieuse sur l’espace public.

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Âge minimum et vitesse maximale

L’un des premiers éléments de la réglementation concerne l’âge minimum. Pour pouvoir utiliser une trottinette électrique, une monoroue ou un autre EDPM, l’utilisateur doit avoir au moins 14 ans. C’est une mesure destinée à s’assurer que les usagers ont un certain niveau de maturité pour gérer ces véhicules.

Concernant la vitesse maximale, celle-ci est fixée à 25 km/h. Cette limitation vise à garantir la sécurité des usagers sur la voie publique. Il est important de respecter cette limite afin de prévenir les accidents, notamment en milieu urbain, où la densité de la circulation est forte.

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Les voies de circulation autorisées

La réglementation définit également les voies autorisées pour circuler. En agglomération, les utilisateurs doivent impérativement circuler sur les pistes cyclables. En l’absence de celles-ci, la circulation est permise sur les routes où la vitesse maximale autorisée est de 50 km/h.

Il est également possible de rouler dans les aires piétonnes, mais à allure modérée (6 km/h) afin de ne pas gêner les usagers à pied. Les voies privées sont également accessibles pour les EDPM.

En revanche, rouler sur le trottoir est interdit sauf si le maire en donne l’autorisation, et même dans ce cas, la circulation doit se faire à une allure modérée. En dehors des zones urbaines, il est crucial de rester sur les voies vertes et les pistes cyclables.

Il est d’ailleurs important de noter que la circulation hors des zones autorisées peut entraîner une sanction, avec une amende pouvant aller jusqu’à 135 €.

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Les obligations en matière d’assurance

L’un des aspects fondamentaux de la réglementation des EDPM concerne l’assurance. Toute personne utilisant une trottinette électrique, monoroue ou draisienne doit obligatoirement être couverte par une assurance responsabilité civile. Ce type d’assurance est essentiel car il protège l’utilisateur contre les conséquences financières d’éventuels dommages ou blessures causées à des tiers.

Pour une couverture plus complète, il est recommandé de se renseigner auprès d’un assureur pour obtenir une assurance spécifique qui couvre les blessures et dommages encourus par l’utilisateur lui-même.

L’équipement de sécurité

La sécurité des utilisateurs de trottinettes et autres EDPM est une priorité. Le port d’un casque est conseillé, même s’il n’est pas obligatoire, surtout pour les jeunes utilisateurs. Les casques garantissent une protection en cas de chute ou d’accident.

En ce qui concerne le gilet réfléchissant, son utilisation devient obligatoire lorsque l’utilisateur circule la nuit ou par faible luminosité, afin de garantir sa visibilité pour les autres usagers de la route.

Les draisiennes et leur nouvelle classification

Depuis 2022, avec l’évolution de la réglementation, les draisiennes et les trottinettes électriques munies d’un siège ont acquis une légitimité légale. Ces engins sont désormais classés sous la catégorie des cyclomobiles légers (catégorie L1e-B). Cette nouvelle classification précise que ces véhicules doivent être obligatoirement électriques, destinés au transport d’une seule personne, sans marchandise.

Les réglementations spécifiques à ces véhicules stipulent qu’ils doivent peser moins de 30 kg et avoir une longueur inférieure à 1,65 m. De plus, leur moteur ne peut pas dépasser une puissance de 350 W. Les draisiennes sont donc soumises aux mêmes règles que les trotinettes électriques, garantissant une cohérence dans la réglementation applicable aux véhicules similaires.

Les scooters électriques pour personnes à mobilité réduite

Les scooters électriques destinés aux personnes à mobilité réduite (PMR) sont généralement conçus pour circuler à une vitesse modérée, entre 5 et 15 km/h. Ils sont considérés comme des piétons, ce qui signifie qu’ils doivent principalement circuler sur les trottoirs à allure modérée et respecter les distances de sécurité.

Cependant, lorsque les trottoirs ne sont pas praticables, ces scooters peuvent également circuler sur la chaussée, toujours en restant sur la droite et dans le sens de la marche. Cette flexibilité vise à garantir la sécurité et la mobilité des utilisateurs, tout en prenant en compte leur situation particulière.

Réglementation : vers un cadre toujours plus clair

La réglementation des EDPM continue d’évoluer pour s’adapter aux changements dans la mobilité urbaine. Il est essentiel de se tenir informé des dernières modifications apportées au Code de la route, notamment celles qui concernent les trottinettes, monoroues et draisiennes. Des initiatives visent à harmoniser les règles dans différentes villes et à fournir des infrastructures adaptées à ces nouveaux modes de transport.

Les utilisateurs sont donc invités à consulter les ressources officielles disponibles pour se familiariser avec les dernières évolutions réglementaires. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site du Ministère de l’Écologie ou celui de la UFC Que Choisir, qui mettent à jour régulièrement les règles et conseils liés à la circulation des EDPM.

Sanctions et non-conformités

La non-conformité aux règles établies peut avoir des conséquences financières. En plus de l’amende de 135 € mentionnée précédemment, des infractions plus graves peuvent entraîner des sanctions plus lourdes. Par exemple, conduire sans assurance est un délit qui peut faire l’objet de lourdes pénalités.

Les usagers doivent donc s’assurer de respecter toutes les réglementations en vigueur afin d’éviter ces amendes et de circuler sereinement. De plus, en cas d’accident, le non-respect des règles peut également engendrer des complications juridiques.

La responsabilité des utilisateurs

Il est de la responsabilité de chaque utilisateur de se familiariser avec la réglementation qui encadre l’utilisation de ces engins. Cela inclut le respect des vitesses maximales, le choix des voies de circulation et le port des équipements de sécurité requis.

Les utilisateurs doivent également prôner un usage responsable et respectueux des autres usagers de l’espace public pour garantir une bonne cohabitation entre piétons, cyclistes et utilisateurs d’EDPM. En étant informés et prudents, ils contribuent à la sécurité routière et à la popularité des nouvelles mobilités.

L’avenir des nouvelles mobilités

Les nouvelles mobilités, et en particulier l’utilisation de trottinettes, monoroues, et draisiennes, sont en pleine expansion. Les villes s’adaptent et mettent en place des infrastructures pour faciliter l’usage de ces engins, mais cela doit se faire dans le respect d’un cadre réglementaire clair.

Pour accompagner cette évolution, une sensibilisation des usagers aux règles de sécurité et de circulation est tout aussi essentielle. Cela permettra une intégration harmonieuse de ces nouveaux moyens de transport dans le quotidien des citoyens. De plus, il est crucial d’encourager des initiatives visant à promouvoir des pratiques de déplacement durables et sécurisées.

Les utilisateurs intéressés par des informations complémentaires peuvent consulter des sites tels que Que Choisir pour obtenir des conseils pratiques et des mises à jour sur la législation en matière d’EDPM.